Examens Corrigés Endocrinologie PDF
L’imagerie de la glande thyroïde offre le choix entre 4 examens : un examen morpho fonctionnel, la scintigraphie qui peut se réaliser selon plusieurs modalités, et trois examens morphologiques, l’échographie, la tomodensitométrie X et l’imagerie par résonance magnétique nucléaire. De façon schématique, les examens d’imagerie sont demandés lors du DIAGNOSTIC d’une affection thyroïdienne, soit pour explorer un trouble fonctionnel (hyper ou hypothyroïdie), soit pour explorer un trouble morphologique (nodule thyroïdien, goitre, kyste thyréoglosse) ou pour rattacher à une cause thyroïdienne une anomalie découverte lors d’un autre examen (recherche d’un cancer primitif thyroïdien, d’un goitre plongeant). Dans l’exploration d’une dysthyroïdie, les examens d’imagerie viennent après que le trouble ait été affirmé grâce aux examens biologiques, devenus très performants. L’imagerie est facultative et généralement limitée à la scintigraphie en cas d’une atteinte primaire et aide essentiellement au diagnostic étiologique. L’imagerie éventuelle des dysthyroïdies secondaires (d’origine hypophysaire ou hypothalamique) sort du cadre de ce cours. Par contre en cas de trouble morphologique, les examens d’imagerie viennent en première intention. Ils guident et permettent d’optimiser les autres examens complémentaires : notamment ponction avec étude cytologique. Dans le BILAN D’EXTENSION d’un cancer thyroïdien, l’imagerie joue évidemment un rôle majeur. L’imagerie thyroïdienne et cervicale est complétée par des examens du thorax, du squelette et d’autres organes selon les points d’appel cliniques et la forme histologique du cancer (recherche de néoplasie endocrinienne multiple en cas de cancer médullaire par exemple). Dans le SUIVI des affections thyroïdiennes, on retrouve grossièrement le même schéma que dans le diagnostic : l’imagerie tient peu de place dans le suivi des dysthyroïdies où la biologie est essentielle ; l’imagerie est utile dans la surveillance des anomalies morphologiques bénignes (taille des goitres simples, des nodules et des goitres multinodulaires) et indispensable dans la surveillance des cancers, où la fréquence et le nombre des examens à pratiquer sont actuellement guidés par le dosage des marqueurs tumoraux (thyroglobuline dans la forme vésiculaire ou papillaire après thyroïdectomie totale, calcitonine dans la forme médullaire).
Examen:
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